Idrissa Gana Guèye, '' Le Sénégal est le plus beau pays au monde"

Dans une longue interview accordée au site de son club Everton, Idrissa Gana Guèye a beaucoup parlé de son pays, le Sénégal, sa Téranga et le rôle qu'a joué son défunt père dans sa carrière. Le milieu des Toffees a aussi abordé la saison actuelle qui voit Everton lutter pour le maintien.

 ‘’Le Sénégal, c'est la Téranga’’

‘’Le Sénégal est le plus beau pays au monde. Les gens sont sympas, de bonne humeur et toujours le sourire aux lèvres. C'est un aspect de la Téranga. Je ne sais pas si je peux bien expliquer ce que ça signifie mais c'est le trait que j'adore le plus de mon pays.’’

Les gens là-bas aiment tellement le football parce que je pense que c'est le seul sport capable de rassembler tout le monde il est source de paix, de joie, de solidarité. C'est probablement le sport roi à côté de la lutte.

Quand tu es jeune, tu as la seule envie de jouer au foot et d'être dehors. À la descente de l'école, avant quoi que ce soit, tu vas jouer au football avec tes amis parce que c'est ta passion. Je suis passé par là.

"Je suis fier de mes origines"

‘’Le fait d'avoir grandi au Sénégal, je pense que cela a fait de moi une bonne personne.. On m'a appris ce qu'est le bonheur, l'importance d'être bienveillant, de recevoir les gens avec courtoisie, d'où qu'ils viennent.

Tout cela fait que je suis fier de mes origines.

Le Sénégal m'a inculqué les valeurs de la religion musulmane, m'a appris comment devenir un homme, comment devenir footballeur.

C'est dans les rues, avec des amis, que j'ai commencé à jouer au foot, sans chaussures, comme la plupart des enfants. J'ai beaucoup de bons souvenirs de la vie et du football.

"Content d'avoir rendu fier mon père"

Je me sens bien, je suis très fier de porter le nom Gana, le prénom de mon grand-père paternel. C'était tout ce je voulais pour rendre fier mon père. Quand je suis devenu professionnel, j'ai pris la décision d'utiliser le nom Gana au lieu de Guèye.

J'ai fait cela pour mon père qui s'est beaucoup sacrifié pour optimiser mes chances. Il m'a appris les préceptes de la religion. Ils m'ont beaucoup apporté, lui et ma mère. À chaque fois qu'un math se terminait, il m'envoyait un message.

La première fois qu'il a vu le nom 'Gana' floqué dans mon dos, il été fier à telle enseigne qu'il m'a appelé de suite. Ce sentiment de fierté que j'ai suscité chez lui, représente énormément pour moi.

Ibou