Stade Abdoulaye Wade – La SOGIP hausse le ton face à la FSF : “Pas de contrat, pas de match”
- aichoudiene
- 8 oct.
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Un sérieux bras de fer s’installe entre la Fédération sénégalaise de football (FSF) et la Société de gestion des infrastructures publiques (SOGIP) à propos du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. À une semaine de la rencontre décisive entre le Sénégal et la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026, la SOGIP, par la voix de son directeur général Dame Mbodj, a fixé des conditions strictes pour l’utilisation du stade.
Dans un entretien accordé à Seneweb, Dame Mbodj s’est montré catégorique : « Il faudra qu’ils signent le contrat d’abord avant de pouvoir jouer le match. Cela ne fera pas comme lors du match contre le Soudan la fois passée. » Selon lui, la FSF doit impérativement formaliser son engagement par écrit et clarifier les modalités de paiement d’une dette jugée “colossale”.
Le patron de la SOGIP précise que cette exigence vise à garantir la bonne gestion des infrastructures publiques, rappelant que la fédération n’avait signé aucun contrat lors de la dernière rencontre au Stade Abdoulaye Wade. « Pour ce match contre la Mauritanie, nous demandons un engagement de paiement clair ou un moratoire sur la dette. Sans cet accord signé, la fédération ne pourra pas utiliser le stade, conformément à la loi », insiste-t-il.
Face aux polémiques sur la hausse des prix des billets, Dame Mbodj se dédouane totalement : « La SOGIP n’a jamais augmenté le tarif de location du stade depuis trois ans. Les prix n’ont pas bougé, et nous ne sommes en aucun cas impliqués dans l’augmentation du prix des billets. »
Une mise au point ferme qui jette une ombre sur la préparation des Lions à quelques jours d’un match crucial, et qui révèle une fois de plus la complexité des rapports entre la FSF et les gestionnaires du Stade Abdoulaye Wade.












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