Dakar 2026 : l’AMA veut faire du Sénégal un modèle en matière de lutte antidopage

À moins d’un an des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, la lutte contre le dopage est au centre des discussions. En visite officielle à Dakar, le président de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), Victor Blanka, a rencontré les autorités sportives sénégalaises, le CNOSS, l’ONADS ainsi que la ministre de la Jeunesse et des Sports.

Cette visite, la première du président de l’AMA au Sénégal, vise à s’assurer que le pays est prêt à accueillir un événement inédit en Afrique, tout en posant les bases d’un héritage durable. « Il ne s’agit pas seulement de préparer les JOJ. Il faut penser à l’après, pour que le Sénégal devienne un pays pionnier sur le continent », a-t-il souligné.

Plus de moyens et plus de contrôles

Si Blanka a salué les avancées du Sénégal, il a aussi insisté sur les efforts à fournir : un budget plus conséquent, davantage de contrôles, plus d’experts et moins de bénévoles. « Il n’y a pas de problème particulier, mais nous devons viser plus haut », a-t-il déclaré.

Le président de l’AMA a également rappelé l’importance de l’éducation et de la prévention. La plateforme ADEL, accessible aux athlètes, entraîneurs et journalistes, permet de se former, de s’informer et même d’obtenir des certificats en ligne. « Les sportifs n’ont plus d’excuses : ils doivent connaître les règles », a-t-il martelé.

L’ONADS en première ligne

De son côté, le Dr Mohamed Diop, représentant de l’ONADS, a rappelé la nécessité d’un engagement ferme des autorités nationales et du CNOSS. « Le Sénégal d’avant les JOJ ne sera pas le même que celui d’après. La lutte antidopage doit être au cœur de cette transformation », a-t-il affirmé.

Avec le soutien attendu de l’État et des instances sportives, le Sénégal entend faire des JOJ Dakar 2026 un tournant décisif, non seulement pour l’organisation d’événements internationaux, mais aussi pour la promotion d’un sport propre et équitable.